La ferritine élevée est une indication d’une forte présence de fer dans l’organisme. Ce qui peut s’avérer nuisible à la santé. L’une des causes principales de cette condition est le stress. Quel est donc le lien entre un niveau élevé de ferritine et le stress ? Découvrez ici des éclaircissements à ce propos.
La ferritine : qu’est-ce que c’est ?
La ferritine a une fonction des plus importantes dans l’organisme de l’homme. Elle sert comme indicateur des réserves de fer.
Il s’agit en effet d’une protéine qui permet à l’organisme de stocker du fer, un minéral essentiel à un grand nombre de fonctions biologiques comme :
- Le transport de l’oxygène ;
- La formation de globules rouges ;
- etc.
Une augmentation significative de la quantité de ferritine dans le sang se traduit par une surcharge en fer. La ferritine se retrouve en particulier dans :
- la moelle osseuse ;
- la rate ;
- les cellules du foie.
Ce sont dans ces dernières que se stocke le fer sous une forme non toxique. Quand l’organisme en a besoin, il effectue une décomposition de la ferritine pour le libérer.
Un taux élevé de ferritine peut entrainer des dommages et des dysfonctionnements dans le corps. Les causes d’une telle éventualité peuvent être :
- l’hémochromatose, une maladie génétique rare qui engendre une trop grande absorption du fer par l’intestin ;
- une inflammation suite à des maladies auto-immunes, des infections, etc.
- le syndrome métabolique qui combine l’insulino-résistance, l’obésité abdominale, des taux de lipides sanguins anormaux et l’hypertension ;
- le stress.
Quel est le lien entre le stress et le taux élevé de ferritine ?
Le stress est la cause de nombreux dysfonctionnements dans le corps. Sa relation avec la ferritine en excès dans l’organisme s’explique par ce fait.
Une inflammation due au stress chronique accroit le niveau de ferritine
La réaction du corps sous l’effet d’un stress chronique est la libération de l’hormone du stress qu’est le cortisol. Son rôle est de réguler le stress, toutefois sa présence excessive dans l’organisme durant une longue période impacte négativement la santé.
Outre sa fonction régulatrice, le cortisol en excès déclenche une inflammation. Cette dernière est essentielle à la lutte contre les infections comme celles que peut engendrer un kéfir de fruits mal préparé. Un stress prolongé donne donc lieu à une inflammation chronique.
Celle-ci à son tour engendre la libération de cytokines pro-inflammatoires. Ces dernières impactent la production de ferritine entraînant ainsi une présence trop excessive de cette protéine dans le sang.
Le stress rend vulnérable aux infections qui augmentent la ferritine
A la survenue d’une infection, le système immunitaire procède à la libération des cytokines ainsi que d’autres molécules inflammatoires. Cette réponse de l’organisme est une étape naturelle et normale de la guérison. Cependant, l’inflammation déclenchée suite à l’infection peut générer l’augmentation du niveau de ferritine.
En effet, la ferritine capture le fer circulant, ce qui rend ce dernier moins disponible. Les micro-organismes pathogènes qui en ont besoin pour leur développement ne peuvent plus y accéder. En jouant ce rôle inhibiteur, la ferritine se retrouve avec un taux élevé dans l’organisme.
Le stress favorise le développement d’une résistance à l’insuline et fait apparaître un syndrome métabolique
L’insuline a une fonction régulatrice du métabolisme du glucose. Quand le corps subit un stress prolongé, le cortisol produit en grande quantité, provoque une résistance à l’insuline. Grâce à cela, la glycémie augmente déclenchant une inflammation dans l’organisme.
C’est cette inflammation qui fait le lien entre l’augmentation de la ferritine et la résistance à l’insuline. Avec le temps, la relation entre cortisol, résistance à l’insuline, inflammation et ferritine peut connaître une évolution. C’est alors qu’apparait le syndrome métabolique.
Abaisser son taux de ferritine en apaisant son stress
A partir d’un certain niveau, vous pouvez avoir un taux de ferritine inquiétant. Il existe diverses méthodes pour le diminuer en abaissant son stress.
Gérer son stress avec la médecine douce
Plusieurs traitements de médecine douce peuvent permettre d’apaiser le stress. Il y a par exemple le yoga qui allie méditation, respiration et postures physiques.
Cette combinaison engendre une synergie qui entraîne un apaisement du système nerveux. Grâce au yoga, le cortisol est diminué.
Cela permet de bénéficier d’une relaxation profonde. Ce faisant, une diminution de l’inflammation créée par le stress a lieu. Le taux de ferritine connait alors une baisse.
Des exercices de régulation de la respiration aboutissent aussi au même résultat. Ils synchronisent les battements cardiaques créant ainsi une cohérence cardiaque qui favorise la détente et le calme.
La sophrologie est aussi une autre pratique de médecine douce qui réduit le stress et diminue le taux de ferritine. Elle s’appuie sur la respiration, la détente des muscles ainsi que la visualisation. Elle équilibre l’esprit et le corps.
La phytothérapie pour une meilleure gestion de son stress
Certaines plantes sont réputées pour leur efficacité à aider l’organisme à faire face au stress. Elles contribuent à réduire le cortisol et à diminuer le taux de ferritine. Il s’agit entre autres :
- du ginseng ;
- de la rhodiole ;
- l’ashwagandha.
Réguler le stress à l’aide de la micro nutrition
La dopamine et la sérotonine contribuent à la régulation de l’humeur et du stress. Ce qui impacte de manière indirecte les taux de ferritine dans le corps.
La production de ces hormones est favorisée par les vitamines B (B12, B9 et B6). Le magnésium est aussi efficace et essentiel dans la réponse au stress.